|
|
|||||
|
270
|
REGISTRES DU BUREAU
|
|
|||
|
|
[i575]
pour estre proceddé à la confiscation d'icelles suivant lesdittes Ordonnances.
"Faict au Bureau, ce vimc jour d'Aoust m vc lxxv."
|
||||
|
"Et où, en faisant laditte ouverture et visitation, lesdictz gardes trouveroient aulcunes armes ou autres choses deffenduës, icelles arrestent etsaisissent,
|
|||||
|
|
|||||
|
DXIII. — Idem. — Lettres pattentes du Roy adressantes à Messieurs de Ville
POUR EMPRUNTTER VINGT MIL LIVRES POUR LA FOURNITURE DU GRENIER À SEL DE CETTE VILLE W.
8 août 1575. (Fol. 205 r° W.)
|
|||||
|
|
|||||
|
De par le Boy.
Trés chers et bien ame?,
t:Le soing que nous avons tousjours eu, des com-moditez de noz subjeclz, nous a faict cy devant vous escripre comme, pour promptement pourveoir au deffault de sel qui se trouvoit en plusieurs Generalitez de nostre Royaume ct mesmes cs greniers de nostred.tte ville, nous ne trouvions plus procppt moien que de faire proposer aux marchans et toiis ciloicns qui ont zelle et affection au publicq et vouldroient par adventure entreprendre le fournissement desdictz greniers, pour le tout ou en partie, une seurrcté et protection generalle de par nous sur la mer; et que pour la commodité de leur marchandise, nous avions arresté de faire armer et partir de noz havres plusieurs vaisseaulx le plus promptement que faire ce pourroit'31.
"Mais cela ne se pouvant executer que à grandz fraiz ny si tost que la necessité dudict sel le requeroit, nous vous avions aussy depuis, par noz Lettres patentes, ordonné que pour cest effect vous eussez à empruntter desdictz bons marchans et bourgeois, de quelque qualité qu'ilz feussent, jusques à la somme de vingt mil livres, laquelle nous avons faict estat et promis rendre des deniers dc la ci|ue qui se levé es greniers à sel de nostredilte Ville®;
"Et par ce qu'au lieu de nous secourir en ung affaire qui reguarde vostre seul bien et à quoy vous debvez doublement penser, tant pour le repos de
|
nostred, ville que pour la continuation des rentes d'icelle, vous nous avez faict des remonstrances'4' plaines d'ung zelle que les Magistratz ont ordinairement au bien et à la pollice des villes, et à distribuer du sel, s'il y en avoit suivant les anciens Reiglemens : et ce pendant personne ne pense ny s'oblige au fournissement desdictz greniers;
"A ces causes, nous vous avons bien voullu de rechef ordonner que, nonobstant toutes voz remonstrances, et sans plus retourner à nous pour cest effect, vous aiez à empruntter en nostreditle Ville, de quelques personnes que ce soient, ou fere lever en icelle par Cappitation, jusques à la somme de vingt mil livres, aux condittions et scurrettez plus parliculliairement contenues en nosdittes Lettres patentes : chargeant vostre honneur de remonstrer la necessité et les grandz maux que le deffault de sel vous apportera par la negligence ou longueur que vouz pourrez fere à l'advance d'une bien petite somme; et laquelle vous sera incontinent rendue es deniers d'une assignation qui est en noslreditte Ville.
"Sy n'y faittes faulte, car tel est nostre plaisir.
"Donné à Paris, le huittiesme jour d'Aoust."
Signé: "HENRY". Et plus bas : k Pinard i.
Et sur la suscription :
A noz trés chers et lien aînez les Prevost des Marchans et Eschevins de nostre bonne Ville et Citté de Paris.
|
||||
|
|
|||||
|
C La dernière partie de celte rubrique est empruntée à la Table du Registre.
(-) Nous transposons l'ordre de cet article et du suivant, les Lettres du Roi devant logiquement précéder le Mandement où elles sont visées.
(3> ll résulte de ces deux passages que le Roi avûit écrit au Bureau par deux fois. On sait d'autre part (art. ci-dessus CCCCXCII) que ces missives portaient la date du 23 et du 27 juin, et que la dernière seule a été rapportée au Registre : sur quoi, voir la note de la page 260.
(-) Ces remontrances avaient été portées au Roi par le Bureau ensuite de la conclusion de l'Assemblée du'11 juillet précédent : ci-dessus, art. CCCCXCV, p. 261.
|
|||||
|
|
|||||